Trigger Warning : dépression.
Le titre vous aura sans doute mis la puce à l'oreille : Depression Quest n'est pas un jeu très joyeux. C'est néanmoins un jeu important, et une excellente illustration du potentiel pédagogique des jeux en général. Attention, toutefois : ce jeu (ainsi donc que cet article, dans une bien moindre mesure) évoque de manière très explicite les effets et le ressenti de la dépression.
Depression Quest est un jeu sorti en 2013, créé par Zoë Quinn, et moultement récompensé depuis. Partiellement autobiographique, il raconte et explore le quotidien de quelqu'un luttant contre la dépression. En pratique, il se présente comme un récit à choix multiples : face à chaque situation, le jeu vous laisse le choix entre différentes actions, différentes manières de réagir. Au final, l'histoire se construit en fonction de vos choix, et vous dirige vers l'une des possibles fins.
Comme toujours, une image valant mille mots, voici comment se présente chaque choix :
Vous voyez cette première option, somme toute la plus satisfaisante, barrée et en rouge ? C'est là qu'est le génie du jeu : plus l'histoire avance, plus vous êtes déprimé·e, et plus les options qui vous demandent un effort vous sont interdites... Et c'est terriblement frustrant... mais très, très réaliste. Être incapable d'agir tout en sachant pertinemment ce qu'il faudrait faire est une des conséquences, un des symptômes de la dépression.
Mais du coup, y a-t-il vraiment quelque chose de ludique à jouer à un simulateur de dépression ? De ludique, pas exactement ; de pédagogique, certainement. La page de présentation du jeu l'explicite clairement : le but est de présenter une expérience aussi réaliste que possible de la dépression, pour permettre aux gens qui n'en souffrent pas de mieux comprendre cette maladie.
Et c'est... bluffant. Poignant. Sans rentrer trop dans les détails, ce jeu a réussi à toucher une corde sensible chez moi. Il est certain que ce n'est pas un jeu qui plaira à tout le monde ; trop particulier, trop excentrique, trop personnel... Mais terriblement nécessaire.
Depression Quest est jouable gratuitement sur son site officiel ou, depuis peu, sur Steam.
Comme toujours, une image valant mille mots, voici comment se présente chaque choix :
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Vous voyez cette première option, somme toute la plus satisfaisante, barrée et en rouge ? C'est là qu'est le génie du jeu : plus l'histoire avance, plus vous êtes déprimé·e, et plus les options qui vous demandent un effort vous sont interdites... Et c'est terriblement frustrant... mais très, très réaliste. Être incapable d'agir tout en sachant pertinemment ce qu'il faudrait faire est une des conséquences, un des symptômes de la dépression.
Mais du coup, y a-t-il vraiment quelque chose de ludique à jouer à un simulateur de dépression ? De ludique, pas exactement ; de pédagogique, certainement. La page de présentation du jeu l'explicite clairement : le but est de présenter une expérience aussi réaliste que possible de la dépression, pour permettre aux gens qui n'en souffrent pas de mieux comprendre cette maladie.
Et c'est... bluffant. Poignant. Sans rentrer trop dans les détails, ce jeu a réussi à toucher une corde sensible chez moi. Il est certain que ce n'est pas un jeu qui plaira à tout le monde ; trop particulier, trop excentrique, trop personnel... Mais terriblement nécessaire.
Depression Quest est jouable gratuitement sur son site officiel ou, depuis peu, sur Steam.
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