lundi 11 juillet 2011

Continuity

Continuity est un jeu de taquin. Encore.

Vous y contrôlez un personnage tout simple dans un jeu de plate-forme tricolore rudimentaire : des clefs, une porte de sortie... le fonctionnement du jeu n'est pas trop compliqué. Ce qui fait sa spécificité, c'est que le niveau, comme un jeu de taquin, peut être réarrangé, reconfiguré à tout moment. Il est par contre nécessaire, pour passer d'une "case" à une autre, que les deux bords soient adaptés l'un à l'autre (comme deux pièces de puzzle, en un sens). S'ils sont différents, impossible de passer.


Par contre, ici, pas de subtilité. Pas d'histoire, de symbolique, d'atmosphère prenante ou poignante. Juste vous, vos neurones et les puzzles. Le seul élément qui modifie un peu la perception qu'on en a est la musique : le même thème est joué de manière rythmée et dynamique lorsqu'on dirige le personnage et est jouée de manière calme et éthérée lorsqu'on réorganise les éléments du puzzle.

Le jeu est rarement vraiment difficile ; il suffit de prendre son temps et d'énumérer les différentes possibilités pour trouver la solution. Comme en plus rien ne vient vous stresser (pas de compte à rebours) et qu'il ne n'est pas nécessaire d'avoir des réflexes incroyables (le jeu se met en pause lorsqu'on passe en vue "taquine"), y jouer est assez reposant.

Bref, un chouette concept bien exploité, sans fioritures ; il a été récompensé par plusieurs prix en 2010 (Best Student Game, Gameplay Innovation Award...). L'auteur vient de sortir une suite, sobrement appelé Continuity 2, disponible uniquement sur iPhone ou iPad, que je testerai probablement plus tard. En attendant, pour jouer au premier, c'est ici !

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