lundi 28 juillet 2014

[En bref] Monument Valley

Tous les jeux n'ont pas besoin d'être difficiles ou compétitifs. Tous n'ont pas besoin de raconter une histoire émouvante, de faire réfléchir au sens de la vie, de faire fondre des neurones. Je parle parfois de certains jeux comme d'une balade : une promenade dans un univers agréable, sans forcément d'objectif. Un court moment reposant, relaxant ; et dans le cas de Monument Valley, singulièrement beau.


Dans ce petit jeu sorti sous iOS et Android, pas d'autre objectif que de se rendre d'un point A à un point B. Tout l'intérêt du jeu repose sur le fait que tous les décors sont dans un style qui est un direct hommage à Escher : en jouant sur des illusions d'optiques et des géométries impossibles, vous pouvez modifier le décor de manière à vous créer un chemin.

En gros, c'est un peu la rencontre entre Naya's Quest et Fez, en mode zen. Rien de difficile, rien d'impossible. Juste une chouette balade dans des décors splendides. Indiqué contre toute forme de stress ou d'énervement.

lundi 21 juillet 2014

Antichamber

Il y a de ces jeux que j'adore, mais dont je ne sais comment parler (sur un air connu). Et s'il y a un jeu dont je repousse depuis longtemps l'article, incapable de trouver un angle d'attaque, c'est bien Antichamber (alors qu'à mes yeux c'est probablement un des meilleurs jeux de 2013). En même temps, rien de moins étonnant : ce jeu est conçu pour ça ; pour semer le doute, pour détruire nos repères...

lundi 14 juillet 2014

[En bref] The Stanley Parable

Il y a environ un siècle en années-internet, je vous avais présenté The Stanley Parable. C'était à l'époque un mod gratuit, non trivial à installer, et un peu moche. Mais ce petit jeu fantastique brillait par sa manière très personnelle de corrompre le concept de narration, de casser le quatrième mur, de se moquer de lui-même... Eh bien, si vous aviez raté cette annonce, bonne nouvelle : il y a quelques mois est sortie une version refaite du jeu !

 
Pas de faux espoirs : ça reste fondamentalement le même jeu, sur le même principe et avec quasiment le même contenu. Mais on sent que le résultat est un peu plus soigné : les monologues ont été retravaillés, une partie de l'histoire a été réécrite, les décors sont bien plus beaux... On a le sentiment de jouer à un "vrai" jeu, on sent bien qu'on a entre les mains une version aboutie. L'occasion de le (re) découvrir !

Oh, et que vous ayez joué au mod d'origine ou non, essayez la démo gratuite : elle est une quasi-parfaite illustration du jeu lui-même, sans pour autant avoir quoi que ce soit en commun avec lui... Et c'est hilarant.

(Eight, eight, eight, eight, eight, eight...)

lundi 7 juillet 2014

[En bref] Electronic Super Joy

Electronic Super Joy est un plaisir coupable. Pendant que vous y jouez, un petit bout de votre cerveau, doté d'un soupçon de sens critique, hurle des jurons ; mais tous vos autres neurones baignent, ravis, dans un océan de dopamine. Techniquement, c'est un jeu de plate-forme minimaliste, spartiate : deux boutons, un personnage en silhouette noire sur fond de couleurs explosives. Mais ce qu'il n'a pas en complexité, il le compense en difficulté ; s'il n'arrive pas au niveau de Super Meat Boy, c'est juste parce qu'il n'est pas aussi long...


Mais ce qui fait la grande force de ce jeu, qui justifie son style fluo criard et qui vous permet de vous acharner sur des niveaux d'une difficulté insupportable sans vous lasser, c'est sa bande-son fantastique : plus d'une demi-heure d'électro bourrine totalement surpuissante qui tâche. Mettez votre casque, lancez le jeu, et vous comprendrez dès le premier niveau : le jeu est fait pour vous encourager à aller vite. Et très rapidement, renonçant à toute honte, à toute subtilité et à toute forme de bon goût, en tapant du pied et en battant la mesure de la tête, vous montez le son À FOND.

Disponible sous Windows, Mac OS X, Android et iOS pour une poignée de dollars. Pensez juste à passer le jeu en mode "PG-13" pour éviter que les effets sonores ne viennent vous gâcher la musique...