dimanche 9 décembre 2012

To the Moon

Soyons brefs.

Depuis un bout de temps, déjà, je vante les mérites du jeu vidéo comme forme d'art à part entière, mais surtout comme forme d'art ultime ; pour moi, c'est simplement le média le plus adapté à la narration d'une histoire, à quasi-égalité avec un livre. Le livre aura toujours l'avantage d'être "abstrait" : à partir du cadre des mots, l'imagination prend le relai et vient compléter l'expérience. Mais son défaut est d'être fixe, inamovible. Un livre ne réagit pas à son lecteur. Un livre racontera la même histoire à chaque fois, avec les mêmes mots.

Alors que le jeu vidéo, lui, a cet avantage : l'interactivité. Comme dans un film, images et musiques fournissent un cadre beaucoup plus strict que celui des mots, l'imagination est bridée. Toutefois on retrouve justement les avantages de ces autres médias : la force de l'image, la puissance catalytique de la musique. Mais un jeu, lui, peut raconter une histoire différente à chaque fois. Ou réagir au joueur et l'orienter vers d'autres fins, d'autres histoires. Et en le forçant à agir, car sans lui rien ne se passe, il implique le joueur.

J'ai déjà cité sur ce blog plusieurs jeux qui, à mes yeux, démontrent la force que peut avoir le jeu vidéo, à ce point de vue. Je cite systématiquement One Chance, que je trouve toujours aussi incroyable. Simple, succinct, un coup de point aux tripes. D'autres, comme Everyday the Same Dream, décrivent plus une ambiance qu'une histoire ; une atmosphère dans lequel le joueur est plongé plutôt qu'une histoire qu'on lui narre. Loved est un compromis : vos choix influencent le jeu, mais lui aussi génère plus une ambiance qu'une narration.

D'une certaine manière, The Stanley Parable s'inscrit dans cette même logique. À la différence, tout de même, qu'il cherche moins à raconter une histoire qu'à briser le quatrième mur et à jouer avec la notion de narration, dans une chouette mise en abîme.

Et, bien sûr, cette liste serait incomplète sans Dear Esther, que je n'ai pas encore pris le temps de décrire ici. Jusqu'à il y a peu, ce jeu était pour moi simplement le meilleur jeu jamais créé en terme de narration, et également l'un des rares jeux à m'avoir fait pleurer. De ces deux ou trois larmes du générique de fin d'un film touchant.

Il est aujourd’hui doublement détrôné par To the Moon.


Difficile de classer To the Moon, et difficile d'expliquer en quoi il est si fantastique sans le spoiler, mais essayons. Déjà, il joue avec les limites de la notion de "jeu" : on pourrait presque parler d'histoire interactive. Pour moi il en est un, même s'il sort des sentiers battus. L'histoire du jeu est fixe, et il n'est pas possible "d'échouer". Il n'y a pas même de notion de réussite, à proprement parler. Toutefois, c'est vous qui avancez, allez parler aux protagonistes et résolvez les petites énigmes qui permettent de faire avancer l'histoire. C'est tout bête, mais ce processus implique le joueur dans le déroulement de l'histoire ; chaque avancée des héros est perçue comme une victoire personnelle, par identification. D'où, entre autres, l'impact émotionnel du jeu.

Au sujet de l'histoire... Dans un futur proche, on a fini par percer les secrets du cerveau humain. Loin d'évoquer toutes les complications éthiques et les risques humains de cette avancée, le jeu se focalise sur le cas pratique qu'en fait une société (la Sigmund Corp, ça ne s'invente pas) : réécrire le souvenir que quelqu'un a de sa propre vie, juste avant sa mort, pour accomplir son vœu inassouvi le plus cher. Toute l'histoire tourne donc autour de John, vieil homme dans le coma, à qui il ne reste que quelques jours à vivre. Son souhait ? Aller sur la lune.

Le procédé de la Sigmund Corp est relativement simple : il faut tout d'abord parcourir la mémoire du patient à l'envers, souvenir par souvenir, pour revenir jusqu'à son enfance, en suivant des objets et des gens autour du patient, en accumulant des informations. Une fois ce processus fini, la machine n'a plus qu'à trouver où influencer les décisions du patient pour le pousser dans la direction de son rêve inassouvi. Voilà pour la théorie.

Et donc, en pratique, tout l'acte 1 du jeu suit les deux héros reconstruisant à l'envers la vie de John. Et... c'est incroyablement touchant. Un peu comme voir la séquence du début de Up, à l'envers, sur plusieurs heures... Et hors de question de vous raconter la suite. Il n'y a pas beaucoup de grandes révélations, de grands twists imprévus de l'histoire, mais c'est juste que toute l'émotion du jeu est dans la découverte, justement. (À ce sujet, évitez la page Wikipédia, qui vous raconte toute l'histoire...)

Et donc voilà, pas grand chose de plus à en dire. J'ai pleuré comme une madeleine pendant la moitié du jeu... C'est très probablement l'un des meilleurs jeux de ma ludothèque. Le jeu est relativement court, il faut moins de cinq heures pour le finir. Il est préférable de le faire de manière relativement rapprochée, toutefois, pour garder tous les éléments de compréhension en tête. Il tourne sous Windows uniquement, et peut être acheté sur Steam pour huit euros.

Jouez-y. C'est juste beau.

dimanche 25 novembre 2012

Surface

Join the dark side, we have cookies.
 
 
Plus jeune, en des temps moins troublés, j'ai été un utilisateur Apple. La vie était plus simple à cette époque : Microsoft, c'étaient les méchants. Pendant que, du haut de leur hégémonie, ils imposaient leur vision fermée de l'informatique au monde, la résistance passait par Apple, qui faisait des ordinateurs drôles, colorés et souriants. Quinze ans plus tard, le monde a bien changé : Apple domine le monde des tablettes et des smartphones ; et du haut de leur hégémonie...

Bref. À la sortie de l'iPad, je faisais partie des sceptiques. Au delà de la question de l'utilité des tablettes, marché alors émergeant, c'était l'aspect fermé de l'engin qui me rebutait. Impossible de brancher un périphérique car pas de ports externes, impossible de brancher un écran dessus, impossible d'installer une application n'ayant pas été validée par Apple. Un système fermé et cauchemardesque. Un ordinateur sur lequel l'utilisateur n'a ni contrôle ni vrai choix.

Et voilà donc qu'aujourd'hui je possède ma première tablette. Faite par Microsoft. Comme quoi. :)

Et donc, voilà ; quelques rapides impressions d'un objet nouveau.

 
 


Première impression, et pas des moindres : c'est beau. L'objet est beau, l'interface de configuration au lancement est élégante et colorée... Une fois arrivé au menu principal, on découvre la fameuse nouvelle interface (un temps surnommée Metro). Et, à ma très grande surprise, c'est chouette.

Entre autres, j'apprécie l'effort de design. J'apprécie le fait qu'ils aient réussi à créer quelque chose d'élégant et de nouveau. Et, pour une tablette, je trouve l'interface riche : circuler entre les applis ouvertes, en afficher deux en parallèle... Tout répond bien, le multitasking est excellent. Mais un détail rend la Surface différente. C'est qu'en dessous, sous la tablette, une fois le clavier branché... Il y a un vrai ordinateur. Certes, un ordinateur sous Windows, mais sur lequel on a un certain contrôle : on ouvre l'interface Windows classique, et c'est parti. Par exemple, configurer l'accès aux données stockées sur mon serveur Samba a été trivial.

Ça fait de la Surface un véritable anti-iPad : un ordinateur avec un vrai clavier physique, des ports USB, une sortie vidéo, et une interface de tablette... Un appareil, au final, bien plus ouvert. Reste toutefois la question de l'installation de softs sans passer par le Store ; impossible de trouver une information fiable à ce sujet. Mais quoi qu'il en soit, ça fait de la Surface un objet très hybride, un laptop avec une interface de tablette, une tablette avec un clavier de laptop.




Mais c'est là également que le bât blesse : on en attend qu'elle se comporte comme un vrai laptop, ce qu'elle n'est pas. Un exemple aussi bête que honteux : il n'y a pour l'instant qu'un seul navigateur de disponible pour Windows RT, fourni par défaut : Internet Explorer. Et IE, dans cette version, bloque le Flash. Enfin... il n'autorise le Flash que sur les pages whitelistées par Microsoft ! C'est à dire quasiment aucune... Pour un produit supposé contrebalancer l'iPad, c'est juste grave con.

Ce qui joue également, c'est le fait que dans sa version actuelle, la Surface n'utilise pas un processeur x86 classique, ce qui annule toute compatibilité avec les applications traditionnelles Windows. Le Surface Pro réglera ce problème, mais en étant plus lourd, plus gros... Plus un laptop, en somme. Toujours est-il que sur Surface, seules les nouvelles applications Windows 8 / RT peuvent tourner. Par ailleurs, autant l'interface tablette est très réactive, autant certaines applications semblent parfois un peu lentes ; mais là rien d'irrémédiable, il faut juste que développeurs et outils s'habituent à ce matériel. De futures mises à jour peuvent y remédier.

Mais c'est vraiment au niveau des applications que résident les vraies limites de la Surface. Comme dit ci-dessus, seules les applications RT peuvent y tourner, et celles-ci ne sont pour l'instant pas nombreuses du tout. Les sites que j'utilise couramment sont affichés en mode desktop et pas en mode mobile et ne sont pas toujours très utilisables, surtout sous IE. Et du coup,  comme la Surface n'est pas considérée comme un appareil mobile, impossible par exemple de faire marcher Google Sync.



 
Au final, ça en fait un produit vraiment innovant, bourré de bonnes idées, chouette à utiliser... mais très limité pour l'instant en fonctionnalités. Ce qui est dommage, parce qu'il a absolument le potentiel pour devenir mon pseudo-portable de choix : petit, léger, presque une dizaine d'heures de batterie, un vrai clavier optionnel... Il me permettrait de faire une immense partie de ce que je fais sur mon portable, à l'exception du développement, si les applications étaient un peu plus pratiques. Il me manque un vrai navigateur qui lit le flash, une appli Twitter, une connexion à Google Sync pour voir tous mes calendriers, un term ssh...

L'avenir de la Surface est la grande inconnue. Son succès sera lié à l'existence d'applis RT potables, applications dont le nombre sera proportionnel au succès de la Surface, avec les risques de cercle vicieux que cela implique. Du coup, en tant qu'early adopter, j'ai entre les mains un outil plein de potentiel, qui pourrait bien inaugurer la fin des netbooks. Rencontrera-t-il le succès ? Grave question. La bataille de la notoriété profite pour l'instant à Apple, mais Microsoft vient de remporter une bataille dans le combat de l'innovation. Et il ne faut pas oublier les Nexus... Comme l'a dit Jeff Atwood, « it's a fantastic time to be a computer nerd ».

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Sent from my Surface :-)

lundi 12 novembre 2012

Humble Bunde (for Android) 4

Le Humble Bundle est de retour !

Ne vous laissez pas avoir par le titre ; tous les jeux de ce bundle sont également compatibles Windows / Max / Linux, comme toujours. On y retrouve Machinarium, dont j'ai déjà parlé et que je vous recommande, mais aussi Splice, Eufloria et Superbrothers: Swords & Sworcery EP, que je possède et trouve fantastiques, mais dont je n'ai pas encore eu le temps de parler. :)

(Si vous trouvez que je poste peu, c'est normal ; j'ai changé de travail il n'y a pas longtemps, et je ne joue presque plus pendant mon temps libre ; à la place, je code des horreurs en Python. Je reprendrai un rythme de publication normal dès que possible. En attendant, z'avez un Humble Bundle sur les bras, vous savez quoi faire.)

lundi 20 août 2012

Shameless self-promotion

Ceci est un nouveau post dont le but est de dire que je suis désolé de ne pas publier plus souvent des nouveaux posts... Et surtout, c'est une publicité déguisée. En effet, si cet été je ne parle pas des jeux que je teste, c'est parce que je préfère travailler sur le mien. Hop.

(Bon et il faut que je prenne le temps d'ici la rentrée de vous parler de QUBE, de Slender, de Dear Esther, de Panty & Stockings (si), de Splice, d'Eufloria, de Sequence...)

vendredi 20 juillet 2012

Annonces du vendredi

Yay, annonces !

  • Le deuxième épisode de Spin Spin est en ligne, toujours au même endroit. Dans cet épisode, deux nouveautés : des blocs "gravitationnels" et des "+1" vous permettant de réutiliser votre pouvoir de "spin" en l'air. 


  • La suite de Lee-Lee's Quest, sobrement intitulée Lee-Lee's Quest 2, est disponible sur AdultSwim ! Ce deuxième jeu est moins innovant que le premier : on retrouve globalement le même humour et les mêmes blagues.  Simplement, ce nouvel épisode fait tout de manière plus approfondie que dans le premier : plus de références idiotes, plus de cassages du quatrième mur, plus de déguisements stupides, plus de pièges...
    Bref, si vous avez aimé le premier, vous aimerez a priori tout autant le second.


  • C'est la grande braderie de l'été sur Steam ! Bon, ça fait une semaine que ça a commencé et ça finira lundi, j'espère pour vous que vous n'avez pas attendu de me lire pour l'apprendre et faire votre shopping... En attendant, foncez : plein de grosses réductions sur plein de bons jeux, plein de packs au quart de leur prix usuel. Si vous ne savez pas quoi regarder, jetez un œil aux archives de ce blog. :)
    (Il faudra que je fasse un truc indiquant les jeux que je teste / dont je voudrais parler, tiens.)


Et hop. Bon week-end !

mercredi 18 juillet 2012

SUPER PRESS SPACE TO WIN ACTION RPG 2009

SUPER PRESS SPACE TO WIN ACTION RPG 2009, ci-ensuite abrégé en SPSTW, est un jeu parodique, comme l'aurons deviné les plus perspicaces d'entre vous. Il vous narre une histoire épique, une quête pour délivrer une princesse prisonnière, quête au cours de laquelle vous interagirez avec des personnages complexes et attachants et au terme de laquelle vous affronterez un roi-démon tyrannique et rusé !

Le jeu se base sur les mécanismes usuels des RPGs : vous y retrouverez épées et boucliers, potions de soin, auberges... Vous affronterez des monstre pour de l'or et de l'expérience. Le tout dans un style rétro qui fait hommage aux premiers jeux du genre, avec un gameplay unique, dans tous les sens du terme.

Bref, perdez vite deux ou trois minutes de votre vie sur SPSTW!


 (Merci à Sly de m'avoir rappelé l'existence de ce jeu. ^^)

vendredi 13 juillet 2012

The Stanley Parable

« Stanley was happy.
And then, one day, something very peculiar happened. »

Reprenons.

Bienvenue dans The Stanley Parable, un fantastique petit jeu. Enfin, "jeu"... Pour être plus exact, il s'agit en réalité d'un mod de Half-Life 2. Et pour cette raison, autant vous prévenir tout de suite : ce jeu ne brille pas par ses graphismes. Mais on s'en moque. The Stanley Parable est avant tout une expérience, un test très réussi de meta-storytelling. Je vais essayer de le décrire au mieux sans tout vous spoiler, mais ce ne sera pas une tâche facile.

samedi 2 juin 2012

Humble Indie Bundle V



Joie et bonheur ! Un nouveau Humble Indie Bundle ! Au menu de celui-ci :

À savoir : que des jeux que je vous ai déjà recommandés vivement ou que je compte vous recommander vivement dès que possible (notamment Bastion, qui est un jeu fantastique). En plus, leurs OST sont inclues dans le bundle ; du bonheur pour vos oreilles.

Et comme toujours, ces jeux marchent partout, ils sont sans DRM, vous payez le prix que vous estimez juste, une partie de votre argent est reversée à des associations caritatives... Même si vous n'avez pas le temps d'y jouer maintenant, il n'y a AUCUNE raison valable de ne pas mettre quelques euros dans ce bundle fantastique. Aucune.

Allez hop hop hop.

jeudi 31 mai 2012

Spin Spin


Dans la droite lignée de VVVVVV auquel il fait explicitement référence, Spin Spin est un petit jeu de plates-formes relativement difficile, au même titre que son illustre prédécesseur. La grande différence ? Au lieu d'inverser la gravité comme dans VVVVVV, le joueur doit, pour progresser, faire tourner le monde sur lui-même de 90°, comme dans le jeu And Yet It Moves, là aussi explicitement mentionné. Résultat, un jeu rapide qui mélange réflexes et un peu de réflexion.

Jouable gratuitement, Spin Spin va être mis en ligne épisode par épisode. Seul le court premier épisode est disponible pour l'instant. Aux dires de l'auteur, chaque nouvel épisode introduira de nouveaux concepts... À suivre !

mardi 29 mai 2012

Binding of Isaac: Wrath of the Lamb



Vous rappelez-vous de The Binding of Isaac, l'excellent rogue-like freudo-satanico-malsain créé par Edmund McMillen (également créateur de l'excellent Super Meat Boy) dont l'excellente bande-son a été composée par Danny Baranowsky (également compositeur de l'excellente bande-son de l'excellent et sus-mentionné Super Meat Boy) ?

D'une part, si la réponse est non, n'hésitez pas une seconde à l'acheter, ce jeu est fantastique (et il coûte moins de cinq euros). D'autre part, si la réponse est oui, RETOURNEZ-Y : l'extension Wrath of the Lamb est disponible depuis hier. De nouveaux types d'objets, de nouveaux ennemis, de nouvelles salles, de nouvelles fins, de nouveaux personnages... Et toujours le même gameplay aléatoire et un brin sadique.

Game Music Bundle 3

Yay, encore un bundle ! Après les deux précédents, voici le troisième Game Music Bundle. Même logique : plein d'OSTs et de bonne musique pour le prix que vous voulez. À ne pas rater !

jeudi 24 mai 2012

Nauths

Un rapide petit message nombrilisant, à nouveau, pour signaler aux personnes que ça intéresse et qui ne sont pas encore au courant qu'en marge du blog Nauths, il existe aussi le site Nauths. J'y parle de mes projets personnels, des jeux que je crée... Donc de ce que je fais de sérieux pendant mon temps libre, quand je ne suis pas en train de jouer. :)

Bilan de santé - suite et fin

Hello world.

Suite à mon précédent bilan de santé, quelques nouvelles. Je suis repassé à l'hôpital cette semaine pour recommencer l'opération, mais cette fois-ci avec succès ! Je suis au repos jusqu'en début de semaine prochaine, ce qui devrait me fournir le temps de poster un article ou deux.

Fin de l'histoire. :)

mercredi 16 mai 2012

noitcelfeR

Le titre du jeu d'aujourd'hui donne un gros indice sur son fonctionnement. En effet, dans noitcelfeR, vous allez devoir en permanence faire attention aux reflets, car tout n'est pas toujours visible au premier coup d’œil...

mercredi 2 mai 2012

Talesworth Adventure: The Lost Artifacts

Oyez, jeunes héros musclés et décérébrés en quête de richesse et de gloire mais surtout de richesse : la suite de l'excellent Talesworth Adventure est arrivée ! Il s'agit de Talesworth Adventure: The Lost Artifacts ! On retrouve le même système de jeu que dans le premier, avec quelques agréments...

vendredi 20 avril 2012

mercredi 18 avril 2012

パラメータ [Parameters]

Disclaimer : si le rythme molasson des dernières publications vous endort, ou si vous êtes curieux, je ne peux que chaudement vous recommander le blog créé par Terry Cavanagh (l'auteur de VVVVVV) : FreeIndieGames. À plus d'un jeu par jour, je n'arrive personnellement pas à suivre...

C'est de ce blog que je tiens le jeu d'aujourd'hui, Parameters.

vendredi 23 mars 2012

Bilan de santé

Hello world. Pas de jeu aujourd'hui, juste un rapide résumé de ma situation médicale. (C'est un blog ici après tout.)

Dans le cadre du suivi de ma maladie de Berger, et suite à l'observation d'une protéinurie importante depuis plusieurs mois, j'ai été hospitalisé cette semaine (de mardi à vendredi) pour une biopsie du rein, à savoir un prélèvement pour analyse d'un petit bout d'un de mes reins malades. La biopsie a été réalisée par échographie : on localise le rein, on dessine une croix au feutre sur la peau, on pique jusqu'au rein (anesthésie locale ; pas de douleur, mais la sensation désagréable d'être transpercé), et CLAC l'aiguille de la machine fait le prélèvement d'un coup sec.

Sauf que dans mon cas, la biopsie a échoué. Mon rein était trop loin, ou mes muscles trop toniques et résistants... Coagulant soit (© François Pérusse), l'aiguille n'a pas atteint le rein et m'a donc prélevé des morceaux de muscle à la place... C'est un risque connu bien que peu probable de la biopsie par échographie. Je suis donc parti pour re-faire une biopsie dans les semaines qui viennent, mais cette fois avec une localisation radio pour vérifier que l'aiguille atteint bien le rein.

Fin de l'intermède, reprise du programme. Merci d'avoir patienté. :)

vendredi 9 mars 2012

Mari0

Rapide petit message d'annonce : Mari0 est enfin disponible !

Mari0, c'est un rêve de geek devenu réalité. C'est deux fous qui ont recodé l'intégralité de Super Mario Bros 1, en y ajoutant... un Portal Gun. C'est... c'est fou. Une image valant mille mots, voyez :


ou plutôt, voyez :


Le jeu marche sous Windows, sous Linux, sous Mac OS X... Les créateurs donnent même le code source, en Lua, si ça vous tente d'aller regarder ou le bidouiller. Et bien sûr c'est gratuit. Et il y a du multijoueur. Et des chapeaux ! Bref, c'est très amusant et parfaitement injouable ; inutile, donc parfaitement indispensable ! :)

vendredi 2 mars 2012

Jeux de "distance"

Aujourd'hui, pas de présentation d'un jeu en particulier. Je continue avec cet article ce que j'avais commencé avec celui sur les idle RPGs : plutôt que de parler d'un jeu, il s'agit ici de présenter une catégorie de jeux suffisamment similaires pour être traités comme un tout.

Et aujourd'hui, point de subtilité : je parlerai ici de jeux un peu moins intellectuels que ceux que je présente d'habitude, à savoir les jeux de "distance". Leur l'objectif peut se résumer en une seule phrase : aller le plus loin possible. En résulte un type de jeu "arcade" très rapide, qui encourage à toujours réessayer une fois de plus ; la plupart des jeux de cette catégorie ne se jouent qu'à un seul bouton, c'est dire à quel point le gameplay est minimaliste.

Par ailleurs cet article ne se veut pas une rétrospective exacte ou une encyclopédie exhaustive de ce genre de jeux, mais plutôt comme un distrayant pot-pourri ; n'hésitez pas du coup à compléter la liste des jeux en commentaire.

mercredi 15 février 2012

This Is The Only Level 3


Vous avez aimé This Is The Only Level ?
Vous avez aimé This Is The Only Level TOO ?
Vous aimerez This Is The Only Level 3. :)

Pas de surprise, c'est toujours le même jeu : on retrouve notre éléphant bleu devant triompher de nombreuses fois d'un seul et même niveau. Les énigmes sont à peines moins tordues que dans les deux précédents épisodes, même si on sent que la série s'essouffle un peu. Ça reste malgré tout un très bon jeu qui vous amusera un bon quart d'heure.

vendredi 10 février 2012

Game Music Bundle


Fin novembre dernier, le Indie Music Bundle a brièvement existé : pendant 24h, il offrait la possibilité d'acheter la bande-son d'une vingtaine de jeux indépendants à un prix défiant toute concurrence car laissé à l'appréciation de l'acheteur. C'est le modèle des bundles, qu'on ne présente plus tant il est devenu incontournable dans l'univers des jeux indépendants.

Quelques mois plus tard, ce bundle est de retour, sous la forme d'un Game Music Bundle ouvert à la vente pour une semaine. On y retrouve la bande-son de Machinarium, celle de Aquaria, celle de Tower of Heaven, celle de Jamestown... Bref, que du bon !

Pour investir votre argent dans du bonheur pour vos oreilles, c'est ici. :)

mardi 24 janvier 2012

Midas

Développé en 72h, et gagnant de la catégorie Jam du dernier Ludum Dare, Midas est un jeu de plates-formes aussi simple que génial. Vous y incarnez le roi Midas lui-même et, comme dans la légende, tout ce que vous touchez se change en or. Tout... y compris, hélas, la malheureuse que vous tentez de rejoindre.


Dans chaque niveau, il vous faut donc réussir à atteindre les eaux du fleuve Pactolus ; une fois purifié et libéré de votre malédiction, vous pourrez alors rejoindre la jeune demoiselle qui vous attend. Le jeu est très court ; en une dizaine de niveaux et quelques phrases, il crée une atmosphère assez particulière. La fin vient un peu trop brutalement rappeler en quoi le jeu respecte le thème de la compétition : Alone...

mardi 10 janvier 2012

Brent Kennedy - Choice Piano Cuts

Vous avez aimé la musique de Super Meat Boy ? Vous aimez les arrangements au piano ? Si vous avez répondu oui à ces deux questions, vous serez heureux d'apprendre que Danny Baranowsky vient de mettre en ligne sur sa page Bandcamp un album nommé Super Meat Boy! - Choice Piano Cuts ; tout est arrangé et joué par Brent Kennedy, dont je ne sais rien à part qu'il poste des arrangements géniaux de tas de jeux différents sur sa page Youtube (dont un sympathique de VVVVVV et un de The Binding of Isaac). Avis aux pianistes : il donne parfois les partitions. :)

vendredi 6 janvier 2012

The Free Indie Bundle

Je faisais il y a un mois un récapitulatif rapide des différents bundles existant, mais en voici un nouveau qui met la barre très haut pour ses concurrents : le Free Indie Bundle. C'est simple : les jeux sont gratuits... Vos non-dons n'iront donc soutenir aucune association caritative, pour le coup. C'est juste l'occasion pour des développeurs de mettre en avant leurs produits et de se faire de la publicité : à ma connaissance, aucun des jeux de ce bundle n'était payant à l'origine. :)

Bref, si vous voulez tester du freeware indie, c'est ici !