Every Day The Same Dream

J1: 07:00. Debout. Vous vous habillez, en noir, comme tous les jours. Vous traversez votre appartement, dites rapidement bonjour à votre femme, descendez dans l'ascenseur en compagnie de votre vieille voisine bavarde, et prenez votre voiture. Embouteillages. Vous arrivez en retard à votre travail, votre patron vous le fait sèchement remarquer. Vous vous asseyez à votre place et vous commencez à travailler.

J2: 07:00. Debout. Vous vous habillez, en noir, comme tous les jours. Vous traversez votre appartement, dites rapidement bonjour à votre femme, descendez dans l'ascenseur en compagnie de votre vieille voisine bavarde, et prenez votre voiture. Embouteillages. Vous arrivez en retard à votre travail, votre patron vous le fait sèchement remarquer. Vous vous asseyez à votre place et vous commencez à travailler.

Every day the same dream.

Bundles

« It's beginning to look a lot like Christmas... »
« Shut up and take my money! »

Bundles, bundles, BUNDLES !

Avec le succès des Humble Indie Bundle, d'autres se lancent sur ce créneau. Si vous voulez acheter des petits jeux indépendants pas chers par paquets de douze (et accessoirement faire une bonne action), voici la liste des Bundle à suivre !

BadAss / PrototypeRaptor

Annonces musicales aujourd'hui. Pour commencer, un nouvel album d'OC ReMix vient de paraître. Il s'agit de BadAss, un album dédié aux boss de jeux vidéo : dix-huit pistes, dix-huit remixs des thèmes d'antagonistes parmi les plus connus, tous dans un style sombre et oppressant. Dont, inévitablement, celui de Sephiroth. Oui, c'est un blasphème... Mais le remix en lui-même est excellent (si on aime l'électro un peu trash).

D'autre part, le site de BadAss fournit des informations sur les différents artistes, dont PrototypeRaptor, l'auteur du remix sus-cité, dont on découvre qu'il a depuis peu une page bandcamp. Non seulement on y retrouve d'autres remixs dans la même veine (dont les très bons Nullification et Chemixtrixx parus sur OC ReMix il y a quelque temps), mais en plus on peut y découvrir son premier album Penultimate. Moins trash, plus proche de la trance, à écouter d'une traite. Que du bon.

(Et par le jeu des liens successifs, j'en suis arrivé à découvrir Skrillex. J'aime plutôt bien le peu que j'ai entendu pour l'instant.)

Loved

A man chooses; a slave obeys.

Cette phrase n'est pas tirée du jeu d'aujourd'hui, mais d'un autre très bon jeu : Bioshock. Elle est toutefois le titre du seul achievement de Loved (sur Kongregate) et lui correspond plutôt bien...

The Company of Myself

Retournons aux jeux expérimentaux en Flash plus profonds qu'il n'y paraît de prime abord. Aujourd'hui je vous présente The Company of Myself. En apparence, c'est un jeu de plates-formes assez classique, avec une petite subtilité qui le place dans les "portal-like". Mais il ne faut pas se fier aux apparences...

Indie Music Bundle

Annonce rapide : pour aujourd'hui seulement, sur le principe des Humble Bundle, vous pouvez acheter pour un seul et unique dollar le Indie Music Bundle : les OST de 17 jeux indépendants, dont Super Meat Boy et The Binding of Isaac dont j'ai déjà moult fois vanté les mérites, ou encore Minecraft ou VVVVVV ! Le tout sans DRM, bien évidemment.

(Détail amusant : on retrouve au moins trois ou quatre membres d'OC ReMix dans la liste des compositeurs : virt, zircon...)

25YEARLEGEND

Parlons musique, à nouveau ! Le dernier album d'OC ReMix est sorti mercredi dernier. Intitulé 25YEARLEGEND, il est fait en hommage à la série Zelda qui fête, vous l'aurez deviné, le vingt-cinquième anniversaire de la sortie du premier jeu du nom. Pour l'occasion, en parallèle du concert que donne Nintendo à travers le monde, plusieurs compositeurs de musiques de jeux indépendants ont collaboré pour apporter un autre regard sur quelques thèmes marquants de la série.

Comme toujours, pas d'unité de style : les dix-huit pistes couvrent des genres aussi variés que du piano épuré, des solos de guitare, de l'électro "ample", du « rock/neo jazz/hiphop »... À titre personnel j'aime particulièrement :

• Fushigina Forest : une version arrangée au piano, douce et mélancolique, du thème des forêts de A Link to the Past ;
• Hoy, Small Fry! : un medley énergique des meilleures musiques de Wind Waker ;
• Thunderstruck : le thème du moulin de Ocarina of Time version électro-chiptune-bourrino-épique ;
• Last Dance of the Giants : reprise trance du thème des géants de Majora's Mask.

Tout ne sera pas forcément à votre goût, mais si vous aimez les musiques de départ il y aura au moins une piste pour vous envoyer le petit frisson dans le dos caractéristique des musiques qu'on redécouvre avec plaisir. :)

OC ReMix

Depuis 1999, OverClocked ReMix (de son petit nom complet) héberge des remixs de musiques de jeux vidéo. Créé par djpretzel (David Lloyd), compositeur et remixeur lui-même, le site a depuis accepté des contributions d'une communauté toujours grandissante. À ce jour, plus de 2000 remixs et 61 albums y sont disponibles arrangés par plusieurs centaines d'amateurs, le tout gratuitement. Le site se veut aussi une mine d'informations au sujet des compositeurs et des musiques originales. Je l'ai mentionné à plusieurs reprises dans des articles, et c'est l'occasion d'écrire un article qui change un peu : parlons musique !

Polisse

Je suis allé voir Polisse mardi dernier avec Chipsette, et j'en suis sorti assez chamboulé... Ce film mérite bien tous les superlatifs dont il a été qualifié. Techniquement, il se présente un peu comme un docu-fiction : les acteurs retranscrivent des anecdotes authentiques tout en déroulant une trame fictive. Pendant deux heures, le film suit le quotidien d'une équipe de la brigade de protection des mineurs, en jouant sur les deux tableaux vie privée / vie professionnelle et en soulignant la difficulté des personnages à clairement séparer les deux.

Humble Voxatron Debut

Le Humble Bundle est de retour ! Le principe est le même que pour les précédents et le site est toujours à la même adresse.

Petite différence, cette fois-ci : le jeu phare de ce Bundle (Voxatron, donc) est un jeu encore en production, en version alpha. En donnant de l'argent maintenant, vous donnez au studio de développement les moyens nécessaires pour le finir et le peaufiner, et vous l'achetez d'avance pour le prix de votre choix. Le pack contient en plus deux jeux "finis" que vous obtiendrez à la seule condition de verser plus d'argent que la moyenne des acheteurs (moyenne pour l'instant à 4.57$). L'un des deux est l'excellent Binding of Isaac qui vient d'ailleurs d'être mis à jour : plus de niveaux, de bosses, d'objets, de personnages, de fins, de musiques... Je ne saurais trop vous le recommander.

Comme toujours, les jeux sont multiplateformes, sans DRM, et une partie de la somme que vous donnez est reversée à des associations caritatives.

The Binding of Isaac

Rares sont les gamers d'aujourd'hui ayant joué à Rogue : il faut dire que c'est un jeu sorti en 1980 qui tournait sur Unix, en ASCII-art... Le monde du jeu-vidéo a beaucoup évolué depuis cette époque. Mais Rogue était novateur et a donné naissance a une catégorie de jeux qu'on nomme donc depuis les Rogue-like. Le genre en lui-même est depuis un peu tombé en désuétude, laissant la place à des héritiers plus complexes (comme la série Diablo). The Binding of Isaac, à sa manière décalée, ressuscite le genre dans un grand melting-pot biblico-freudien gore et malsain.

Time Kufc

Time Fukc est un jeu bizarre. Encore un Portal-like, mais sous ecstasy... C'est une création d'Edmund McMillen, le type qui a créé Gish, Aether, Super Meat Boy, The Binding of Isaac... Je vais finir par créer un libellé à son nom : d'autres jeux de cette liste finiront sur ce blog un jour (à commencer par The Binding of Isaac, cette semaine si j'ai le temps)...

Mais revenons à Time Kcuf. Vous incarnez un anonyme personnage pixelisé qui se fait soudainement alpaguer dans la rue par un sosie tout juste sorti d'une boîte en carton. Le sosie se révèle être un autre vous-même mais venu du futur, d'une vingtaine de minutes plus tard. Dans le but d'éviter toute perturbation dans le continuum temporel, votre alter-ego vous propulse sommairement dans le carton dont il vient de sortir. Aspiré dans ce qui semble être une dimension parallèle, vous vous retrouvez dans un labyrinthe tordu régi par des lois étranges...

ImmorTall

Un autre jour, un autre jeu sans dialogues. Aujourd'hui, ImmorTall... si toutefois on peut le qualifier de jeu. Difficile à décrire, il a déjà été classé selon plusieurs étiquettes : "art-game", "film interactif"... Au final, la catégorie importe peu (en ce qui me concerne, ce sera le simple libellé sérieux) : ImmorTall est une expérience assez particulière.

Annonces en vrac

Annonces en vrac du dimanche matin :

• Le mythique Spacechem est maintenant disponible sur iPad. Et ResearchNet, la compilation de puzzles créés par la communauté (régulièrement mise à jour), y est disponible. Il est vendu à six dollars, ici.
• Fate of the World vient de subir une grosse mise à jour. Renommé en Fate of the World: Tipping Point, il contient un certain nombre de nouvelles données (simulation des flux migratoires, par exemple) : un changelog complet est disponible ici. Un nouveau et deuxième DLC est disponible ; il ajoute une nouvelle mission aux existantes. Cette deuxième édition est en promo pour encore une semaine et ne vous coûtera sur Steam que deux euros si vous possédez déjà la première édition du jeu.
• Le Humble Frozen Synapse Indie Bundle (pfiou) contient désormais Trauma en plus des jeux déjà présents.

Bon dimanche ! :)

Humble Frozen Synapse Indie Bundle

Un nouveau Indie Bundle vient d'être annoncé ! Pour reprendre ce que je disais lors de la sortie de l'Indie Bundle 3, il s'agit d'un pack de jeux indépendants, pour lequel vous payez la somme que vous voulez. Les jeux sont sans verrous numériques, marchent sur tous les systèmes... et une partie des bénéfices sont reversés à des associations comme Child Play.

Oh et la plupart du temps, plus un bundle marche, plus ils y rajoutent de jeux : si vous achetez maintenant les six jeux du pack, peut-être aurez-vous la surprise de découvrir dans dix jours que vous êtes devenus l'heureux propriétaire de trois ou quatre jeux de plus. Bref, foncez ! :)

Tower of Heaven

« I saw the traveler make his way toward the monolith,
That thin gash amidst the clouds;
An open seam between heaven and earth that eluded the Eye of God.

Or perhaps it had not; perhaps it beckoned from one realm
To the other, wedded And ruled as one;
For look how clean it splits the horizon 'twain, absorbs it,
Makes it Strange,
An indomitable beam,
A tower of heaven. »

Grey Story

(Vous l'aurez deviné : je manque de temps pour écrire ces derniers temps...)

Aujourd'hui, un petit jeu simple et sans prétentions : Grey Story. C'est un petit jeu de plates-formes tout simple, en flash, sans paroles ni narration, mais néanmoins pas dénué de substance. Il est aussi court que facile : il est impossible de "perdre" ; la pire chose qu'il puisse vous arriver, c'est de perdre quelques secondes si vous n'empruntez pas du premier coup le chemin le plus court. :)

L'histoire de Grey Story, c'est celle d'un garçon et d'une fille dans un monde tout gris. Face à l'apathie et l'absence de réaction de la fille, le garçon que vous incarnez part en mission à la recherche de sept objets de couleur. Chaque objet que vous lui rapportez colorie le décor et semble le ramener progressivement à la vie. Mais ce n'est pas sans conséquence pour le garçon... La fin, que je vous laisse découvrir, donne la clef de compréhension de cet univers gris. Bien évidemment, narration par l'image oblige, cette fin est soumise à interprétation et parlera différemment à chacun.

Ce qui fait le charme de ce petit jeu c'est son ambiance "sereine" ; le piano qui accompagne y contribue beaucoup. On y joue pour se détendre, pour l'ambiance, plus que par défi ou par curiosité. Ce petit moment de "zen vidéoludique" est disponible ici.

Machinarium

Machinarium date de 2009 mais je viens tout juste de le découvrir via le Humble Indie Bundle (encore lui). C'est un point and click assez classique dans son fonctionnement, mais à l'ambiance géniale et aux illustrations splendides, acclamé unanimement par la critique. Il a été créé par le studio tchèque Amanita Design.

Lee-Lee's Quest

Je parlais avec Braid de déconstruction du jeu de plates-formes. Dans Braid, c'est un message caché, en seconde lecture, subtil... Dans Lee-Lee's Quest, par contre, le message n'est ni subtil ni caché !

Braid

Braid est un jeu indépendant assez révolutionnaire sorti en 2008, développé et financé par une seule personne, son créateur atypique, Jonathan Blow. De prime abord, il peut sembler assez classique dans sa construction : c'est un jeu de plate-forme 2D dans lequel on tue les ennemis en leur sautant dessus, dans lequel on ramasse des pièces de puzzle, dans lequel une maison sert de portail entre les différents mondes... Même l'histoire, telle qu'on la devine au début, a un certain goût de déjà-vu : le héros est à la recherche d'une princesse enlevée par un méchant...

Mais malgré tout, dès le début, avant qu'on ne perçoive toute la subtilité du jeu, Braid déstabilise. Le jeu s'ouvre sur l'image ci-dessous. Pas de menu, juste une ville en flammes dans le style "peinture" du jeu. Le premier monde est numéroté 2. Dès le départ, tout est étrange.

Fate of the World

Ce message d'aujourd'hui va transgresser une autre règle invisible de ce blog : ne parler que de jeux que j'ai finis (ou dans lesquels j'ai suffisamment avancé). Mais si je devais attendre de l'avoir fini pour parler de Fate of the World, cet article resterait probablement pour toujours à l'état de brouillon ; ce jeu est dur.

Fate of the World est un jeu de stratégie sorti en février dernier, créé par le studio britannique Red Redemption. Son scénario est relativement simple ; nous sommes en 2020, vous êtes démocratiquement nommé chef du monde : qu'allez-vous en faire, comment allez-vous gérer les problèmes qui vont se poser ?

Ni homme ni femme — Enquête sur l'intersexuation

Petit préambule de pure forme. Nauths est mon premier blog, même si je n'ai pas l'impression de m'y exposer autant que ce que ce terme implique usuellement ; je découvre donc cet exercice de l'écriture régulière (*tousse*) et de tout ce qui va autour. Et je constate déjà à quel point l'être humain (n'ayons pas peur des généralisations hâtives) est esclave des habitudes (je n'ai pas trouvé de meilleure traduction de l'anglais a creature of habit). Ainsi, tenir ce blog est déjà pour moi une sorte de rituel, régi par tout un ensemble de règles invisibles qui le définissent autant qu'elles le contraignent. Des considérations sur le style, la présentation, mais aussi le rythme de l'écriture, la constitution des brouillons, la planification des articles... qui contribuent à une certaine "unité" du résultat.

Parmi ces règles, il y en a une ou deux pas vraiment explicitement formulées que je suis en train de trahir. Je suis en train d'écrire un deuxième post la même journée, alors que j'ai autre chose à faire, sans image d'illustration, pour présenter quelque chose qui n'a rien à voir avec la portée habituelle de ce blog. Et surtout, au final, pour raconter un truc qui est plus profondément personnel que ce que peuvent être toutes mes considérations vidéo-ludiques réunies. Branle bas de combat.

The End

(Non je n'annonce pas la fermeture de ce blog. ^^)

The End est un jeu étrange. Un peu inclassable. S'il fallait lui coller absolument une étiquette, ce serait peut-être celle d'un jeu d'éducativo-philosophico-plateformo-réflexion ? Un bon gros étrange mélange des genres.

Limitless

J'ai eu récemment l'occasion de voir Limitless, un film sorti en mai dernier. Tout le scénario repose sur un postulat scientifiquement faux, le fameux mythe de "on n'utilise que n% de notre cerveau". Le film suit l'histoire d'un écrivaillon paumé qui n'a pas encore réussi à écrire la moindre ligne de son premier livre, et qui tombe par hasard sur une drogue expérimentale, la NZT-48, qui lui permet "d'utiliser son cerveau à 100%", le rendant soudainement suprêmement intelligent.

Continuity 2

Vous vous souvenez de Continuity ? J'avais mentionné à l'époque l'existence d'un deuxième opus sur iPhone et iPad, vendu pour un euro. Je viens de le finir, et... il est décevant.

Humble Indie Bundle 3

Le troisième Humble Indie Bundle est sorti !

Pour ceux qui ne connaissent pas, le principe est simple : pendant deux semaines, vous pouvez acheter un pack de cinq excellents jeux indépendants pour la somme que vous voulez. Qui plus est, une partie de l'argent que vous donnerez sera directement transférée à une association (en l'occurence soit EFF soit Child's Play). Vous pouvez même dire exactement quelle somme vous voulez attribuer à qui.

Les cinq jeux sont multi-plateformes et marchent donc sous Windows, Mac OS X, et Linux ; ils sont sans DRM, donc vous pouvez les installer où et quand vous voulez (ainsi qu'en faire des sauvegardes). Le pack contient actuellement cinq jeux, dont deux dont j'ai déjà parlé ici : Crayon Physics Deluxe, Cogs, VVVVVV, Hammerfight et And Yet It Moves.

Bref foncez. C'est l'occasion de jouer à de très bons jeux pour la somme que vous voulez, tout en encourageant des développeurs indépendants et en soutenant des assocations. Que demander de plus ? :)

Limbo

« Uncertain of his sister's fate, a boy enters Limbo. »

Ça y est, j'ai enfin pu jouer à Limbo, le premier jeu du studio indépendant danois Playdead (merci à Chipsette, qui m'a "loué" sa XBox pour l'occasion ! ^^). Depuis sa sortie en juin 2010 sur le XBox Live, il a été unanimement acclamé par la critique et a gagné une bonne centaine de récompenses en tout genre. La seule critique récurrente concerne son prix, qui est en effet un peu élevé pour un jeu du genre.

Limbo est un de ces jeux qui laissent le joueur libre d'interpréter le contenu, comme Don't Look Back ; non qu'il soit creux, bien au contraire. Simplement, aucune grille de lecture n'est fournie. Là où Don't Look Back fournissait quand même une explication lapidaire des contrôles du jeu, Limbo ne donne rien. Pas la moindre ligne de texte. La seule exception, c'est la citation en exergue de ce post, donnée par les développeurs comme explication du scénario. Ne l'ayant lue qu'après avoir joué au jeu, je me suis retrouvé plongé dans un monde dont je ne savais rien. Et jusqu'à la fin on cherche à comprendre, à donner du sens au monde froid de Limbo. Les interprétations sont légion, un peu comme pour le jeu Coma (c.f. un futur article).

Where am I?

J'ouvre un œil. Paupières lourdes. Sommeil...
Souffle sur la poussière qui recouvre le clavier. Tousse.
Une semaine ? Entière ?

Where am I?

C'est sur ces mots que s'ouvre le jeu du jour. :)

Where am I a été créé en 48 heures pour le dix-neuvième concours Ludum Dare, où il a obtenu une septième place (pour quarante-trois jeux proposés). Son concept est aussi simple à comprendre que difficile à expliquer... Mais essayons quand même ! Vous dirigez le petit carré blanc ci-dessus dans un labyrinthe invisible. Vous ne pouvez voir les murs que lorsque vous vous y heurtez. Pour être plus précis, vous ne voyez qu'un sous-ensemble des murs à chaque collision. Chaque réseau de murs a sa propre couleur et son propre son. À vous, par persistance rétinienne et mémoire, de trouver la sortie.

Pas de contexte, pas de son en dehors des notes associées à chaque mur. Et pourtant il est beau, à sa manière, dans sa sobriété. Il est par ailleurs assez court (et relativement facile), ce qui le classe dans la catégorie de ces jeux-expérience qu'on découvre avec plaisir mais qui n'ont pas une très grande rejouabilité. Découvrez-le ici !

Super Meat Boy

Vous connaissez probablement déjà Super Meat Boy : il a beaucoup fait parler de lui à sa sortie fin 2010, non seulement pour ses qualités intrinsèques mais aussi en raison des réactions qu'il a suscitées. La PETA a par exemple protesté contre le jeu pour la simple et mauvaise raison que le personnage principal est un cube de viande qui laisse des traces de sang sur son passage, jusqu'à réaliser une courte parodie intitulée Super Tofu Boy. Ce fameux Tofu Boy a depuis été ajouté comme personnage jouable dans Super Meat Boy par les développeurs, mais il y apparaît comme un cube grisâtre et faiblard, incapable de quoi que ce soit...

Vector TD

Aujourd'hui j'ai envie de parler d'un style de jeu aussi récent que populaire : le Tower Defense, mon péché mignon. Le concept de base est extrêmement simple : des vagues d'ennemis affluent vers vous, à vous de construire le plus intelligemment votre défense pour résister aux assauts incessants de créatures de plus en plus coriaces.

Cursor*10

Cursor*10 est un jeu collaboratif qui se joue seul. Vous allez devoir collaborer avec vous-même. Votre but ? Gravir une tour. Il vous suffit pour cela de cliquer sur les escaliers pour passer d'étage en étage. Mais très vite vous allez affronter deux problèmes : d'une part vous allez rencontrer des interrupteurs que vous devez maintenir enfoncés pour que l'escalier qu'ils débloquent reste accessible, d'autre part vous allez vous rendre compte que votre curseur a une durée de vie très limitée...

À la "mort" de chaque curseur, vous recommencez tout depuis le début... Mais le jeu se souvient de vos actions passées, et le fantôme des précédents curseurs accompagne donc votre curseur actuel. Vous allez donc pouvoir, de vie en vie, avancer de plus en plus haut, vos curseurs actuels se sacrifiant pour les curseurs futurs.

Confus ? Essayez ! C'est simple et bien pensé. :)

Continuity

Continuity est un jeu de taquin. Encore.

Vous y contrôlez un personnage tout simple dans un jeu de plate-forme tricolore rudimentaire : des clefs, une porte de sortie... le fonctionnement du jeu n'est pas trop compliqué. Ce qui fait sa spécificité, c'est que le niveau, comme un jeu de taquin, peut être réarrangé, reconfiguré à tout moment. Il est par contre nécessaire, pour passer d'une "case" à une autre, que les deux bords soient adaptés l'un à l'autre (comme deux pièces de puzzle, en un sens). S'ils sont différents, impossible de passer.

RUSH

Changeons un peu de style : il n'y a pas que dans les jeux en flash gratuits qu'on trouve des petites merveilles. RUSH est un jeu d'énigme, simple et coloré, avec un petit côté "programmation" pas déplaisant. Et avec des cubes. Tout le monde aime les cubes !

My First Quantum Translocator

Encore un jeu qui mériterait un libellé Portal... Dans My First Quantum Translocator, vous êtes un anonyme sujet de test qui obéit gentiment aux ordres d'une entité invisible. Vous évoluez dans une structure neutre et claire, et vous manipulez des objets aux noms aussi inutilement complexes que Transkinetic Displacement Bouncy Platform... Bref, on sent bien l'influence de Portal, et certains twists de scénario ne vous surprendront donc pas vraiment.

The Game

Vous reprendrez bien une bonne dose de cynisme ? Oui ? Tant mieux : The Game en est plein. Sorti fin 2008, ce pseudo-jeu n'est en réalité qu'un prétexte pour faire de l'humour noir et des mauvais calembours à chaque niveau. Le gameplay est spartiate. Bar contre il peut faire un peu grincer des dents, vous êtes prévenus : c'est gore, cynique, bête et méchant.

Attention : il faut un minimum de culture pour saisir toutes les références. Et par culture, j'entends en fait principalement la sous-culture (au sens "sous-ensemble", pas au sens "inférieure") qu'est "l'humour internet" ; 4chan, les memes... le lulz de manière générale. Si vous ne connaissez pas l'art du Rick Roll, passez votre chemin, en gros. Sinon, pour y jouer, c'est ici.

(Et non, il ne s'agit pas de ce jeu. Mais vous avez tout de même perdu.)

You Have To Burn The Rope

« Computer games are getting so hard these days… »

You Have To Burn The Rope mériterait le prix du meilleur générique de fin, si Portal ne l'avait pas déjà définitivement gagné. Mais peut-être mérite-t-il le prix du générique de fin le plus long (proportionnellement) ? En tout cas, foncez ici découvrir ce petit méta-jeu court et facile. Obéissez bien aux règles !

(Si vous êtes coincés : le titre du jeu est un indice.)

Don't Look Back

(Je ne vais pas m'excuser de ne pas avoir posté pendant une semaine, ceci n'est pas un skyblog. Et puis j'étais occupé.)

J'ai déjà parlé de Terry Cavanagh, ce créateur génial. En 2009, un an avant VVVVVV, il a fait Don't Look Back, publié gratuitement sur son compte Kongregate. Ce jeu est très étrange... et comme c'est un jeu de Cavanagh, il est également très dur.

Idle RPGs

Quand on vous parle d'un RPG, qu'est-ce que ça vous évoque ? Si vous avez joué à quelques-uns des jeux les plus connus du genre, vous devez avoir en tête des quêtes épiques pour sauver le monde d'une terrible menace, un combat entre l'Obscurité et la Lumière mâtiné de réflexions philosophiques sans queue ni tête car mal traduites d'un dialogue japonais rédigé sous l'emprise d'hallucinogènes, la trahison pas du tout prévisible d'un des personnages principaux, le passé trouble du héros amnésique qui refait surface, des conflits œdipiens mal résolus chez le grand méchant... Et encore, tout ça c'est quand il y a un scénario.

The Idle Rpg

Duke Nukem Forever

(Bon, allez. Pour une fois, au lieu de parler d'un jeu génial et méconnu, je vais parler d'un jeu pourri et trop connu. Ça changera un peu.)

Comme je l'ai récemment mentionné, Duke Nukem Forever est sorti. Avec environ quatorze ans de développement, c'est l'arlésienne la plus connue et la plus critiquée de l'histoire des jeux vidéo. Et après tant de temps, le jeu vaut-il le coup ? Hé bien non, juste non.

Grow

La série Grow est créée par un développeur japonais, EyezMaze, dont l'anglais est un peu approximatif. Dans ces jeux un peu absurdes, presque oniriques, vous devez... hé bien c'est une bonne question, que faut-il faire ? Autant dans Grow Cannon il faut manifestement réveiller un dormeur en retard, autant dans Grow Cube, ben... Mais bon, le but n'a que peu d'importance ; il n'y en a même pas toujours un.

Grow Cube, début de partie

3D Logic

3D Logic va vous griller quelques neurones, c'est promis. Dans ce jeu, vous avez devant vous une sorte de pseudo Rubik's Cube dont vous ne voyez que trois faces. La comparaison s'arrête là : ici vous devez colorier ce demi-cube de manière à relier entre elles les cases de même couleur par un chemin ininterrompu.

Compliqué à comprendre ? Essayez ! Vous allez voir que les dix premiers niveaux sont vraiment très faciles. Et ensuite, insidieusement, la difficulté augmente. Et dès le niveau 16, on commence à bloquer... Je ne sais pas combien de niveaux il y a : il me semble ne jamais être arrivé au bout de ce jeu, par manque de patience (ou d'acharnement). Tentez votre chance ici !

Today I Die

Comment définir Today I Die ? Ce court petit ovni vidéoludique vous place dans la situation de l'image ci-dessous, accompagné du simple et triste texte "dead world / full of shades / Today I die". À côté de vous flottent d'autres mots : "dark", "painful"...

Et que faut-il faire ? De quoi ça parle ? Est-ce vraiment un jeu ? Difficile de fournir une réponse. À vous de voir ce que vous en retirez, si ces dix minutes de tâtonnements vous inspirent ou non. Pour y jouer c'est ici ! Et en musique, c'est mieux.

(méta-blague : c'est un jeu de mots !)

The Prodigies

Changeons un peu ! Aujourd'hui, parlons film. The Prodigies est un film d'animation français, sorti il y deux semaines. Il est l'adaption du livre "éponyme" (sic) La Nuit des enfants rois de Bernard Lenteric, culte et controversé, qui date de 1981. Le film réinterprète l'histoire en lui donnant un aspect fantastique pas présent dans le livre, apparemment. Mais je ne l'ai pas lu ; ce n'est donc pas la réussite du film en tant qu'adaptation qui va m'intéresser ici.

One Chance

In six days, every single living cell on Planet Earth will be dead.
You have one chance.

Aujourd'hui, j'inaugure un nouveau libellé. J'ai choisi de le nommer sérieux, car mature ou adulte ne véhiculent pas tout à fait ce que je veux. Poignant est inexact, trop précis. Je changerai si je trouve mieux.

Et le jeu qui mérite le premier (et peut-être le plus) ce libellé est One Chance (par AwkwardSilenceGames, au nom bien choisi). Son scénario est on ne peut plus simple et tient en deux petites phrases, celles par lesquelles le jeu s'ouvre, les deux premières de ce billet. Vous êtes un scientifique de renom, et le résultat des recherches de votre équipe est en train de causer l'extinction de toute vie sur Terre. Qu'allez-vous faire ?

La fin du monde

Petit post hors-série ; ce soir, le monde franchit une étape décisive. Les poules naissent avec dents, l'enfer gèle, EPITA a la CTI, Pollux revendique sa sexualité ambigüe envers les poneys... Ce soir, je tiens entre mes mains un exemplaire original de Duke Nukem Forever.

(Les plus jeunes ou les plus incultes ont le droit d'aller lire ceci (la page est (devenue) très moche mais le texte explique bien ce qui fait de la sortie de ce jeu un véritable évènement).)

Cogs

Cogs est un jeu de taquin. Pas au sens "espiègle", non : vous savez, cette sorte de puzzle qui nécessite de faire glisser les pièces pour les réarranger ? Le taquin, voyons ! Bon, soyons honnêtes, je ne me souvenais plus du nom. Mais bref, c'est donc un jeu de taquin légèrement amélioré, à l'ambiance steampunk.

Achievement Unlocked 2

On prend le même et... on recommence ! Pour finir cette série de méta-jeux, voici Achievement Unlocked 2, tout simplement. Comme le premier du nom mais en encore plus barge. Quatre étages (plusieurs niveaux, donc ?), une salle d'entraînement, un magasin, des téléporteurs, un piano une vraie fin... et un mode multijoueurs que je n'ai jamais essayé (si ça tente des gens, faites-moi signe).

Et voilà qui conclut cette courte série (même si j'ai encore d'autres pseudo méta-jeux étranges à présenter plus tard). Demain, un jeu reposant. En attendant, allez vous amuser ici avec des éléphants bleus illimités mangeurs de pâtisseries !

This Is The Only Level TOO

Un jeu de mot facile et une suite directe du jeu d'hier, voici This Is The Only Level TOO. Comme le premier, mais pire. Avec d'autres animaux colorés déblocables (il paraît qu'il y a un raptor), un easter egg étrange... Et le même gameplay fouillis. C'est toujours aussi absurde et rigolo.

(Oui je ne me foule pas trop aujourd'hui. Mais la semaine prochaine sera celle des jeux poignants / poétiques / qui mettent mal à l'aise. Alors zut un peu de légèreté. D'autre part je ne sais pas trop quand il s'agit d'une série de jeux s'il vaut mieux les présenter un par un, selon ce fonctionnement de "un jour, un jeu", ou bien faire un bon gros message avec toute la série. Qu'en pensez-vous ?)

This Is The Only Level

On continue la semaine "méta", avec aujourd'hui le petit This Is The Only Level. Vous y incarnez un... éléphant bleu, dans un seul et unique niveau très simple, et... toute impression de déjà-vu est bien sûr une coïncidence.

Ici, par contre, vous avez une tâche : finir ce seul et unique niveau. Un bouton rouge au milieu de la pièce, une porte qui bloque le tuyau de sortie... Hmmm... rien de méchant à première vue. À première vue. Car bien sûr on retrouvera le genre d'absurdités de Achievement Unlocked... Vous pouvez retrouver notre cher éléphant bleu ici !

Achievement Unlocked

Cette semaine va être la semaine "méta", avec quatre jeux du même auteur, John Cooney, alias jmtb02, développeur à plein temps chez Armor Games. Si vous n'aimez pas les éléphants bleus, passez votre chemin ! :)

On commence aujourd'hui avec Achievement Unlocked ! Dans ce méta-jeu, vous dirigez un éléphant bleu dans un niveau tout simple. Votre objectif ? Aucun. Il n'y a rien à faire. Vous avez gagné. Bravo ! Pas de temps perdu à accomplir des objectifs inutiles. Pas d'histoire bidon. Toutefois, pour les plus acharnés d'entre vous, une fois le jeu fini (c'est à dire après avoir cliqué sur "Play"), il y a cent achievements à débloquer. Ce n'est d'ailleurs pas du tout le but du jeu, ni son titre d'ailleurs.

Plus sérieusement, ce jeu est une parodie. Et les achievements sont tordus à souhait. Certains sont aussi faciles que "restez immobile pendant plus d'une seconde", d'autres aussi chiants que "passez par chaque case du niveau". Et comme chaque achievement n'est décrit que de manière succincte, à vous de deviner ce que l'auteur avait en tête.

Bref, un bon méta-jeu absurde, jouable ici.

Robozzle

Attention, jeu chronophage ! Robozzle est le jeu de programmation sur lequel j'ai passé le plus de temps et de loin (même si SpaceChem risque à terme de le détrôner). Dans Robozzle, vous dirigez un petit vaisseau chargé de ramasser des étoiles disséminées sur une grille colorée. Mais pour cela, pas de contrôles interactifs : vous devez programmer votre vaisseau.

Un niveau en cours d'exécution

Talesworth Adventure

Talesworth Adventure est un jeu de programmation tout simple mais très réussi malgré des graphismes sommaires, une musique répétitive et une histoire banale : le héros, Questy, s'enfonce niveau par niveau dans les profondeurs du château d'un dragon afin de libérer le village du coin de ce monstre et pour obtenir richesse et gloire. Surtout la richesse.

Grid

Dans la lignée de Colourshift, Grid est un jeu dans lequel vous devez faire pivoter les éléments de la grille pour propager la lumière depuis sa source, dans le but de relier entre eux tous les éléments et donc d'illuminer tout le puzzle.

Mais ce qui fait la spécificité et la difficulté de Grid, c'est que seules les pièces éclairées peuvent pivoter ! Résoudre un puzzle ne demande donc pas de simplement mettre toutes les pièces dans la bonne position : il est souvent (toujours ?) nécessaire de construire des circuits alternatifs complexes pour réussir à atteindre et alimenter un élément pivot crucial.

Il est également tout à fait possible de rater un puzzle ; une pièce qui pivote mal, plus de lumière nulle part, échec. Il y a heureusement un bouton pour annuler les précédentes actions, mais qui fait perdre des points (ce dont on se moque, le score n'ayant aucune espèce d'importance). Il arrive par contre parfois, vers la fin du jeu, qu'une erreur au début du niveau ne se révèle bloquante qu'une fois le niveau presque fini. Légère frustration à prévoir.

Bref, Grid est un jeu rigolo, un peu difficile sans plus, au concept original. Une fois le challenge assimilé et la gymnastique adéquate maîtrisée, il se finit vite. Il est hébergé ici.

VVVVVV

VVVVVV est un petit jeu concept sorti en 2010 au style rétro digne des plus grandes années du Commodore 64. Dans ce jeu de plate-forme, vous incarnez le capitaine Viridian ; votre but est de retrouver et secourir les cinq autres membres de votre équipage (Violet, Victoria, Vermilion, Vitellary et Verdigris). Tout le jeu repose sur un concept simple : vous ne pouvez pas sauter, mais vous pouvez à tout moment inverser localement la gravité, faisant d'un coup marcher votre personnage au plafond. Ce mécanisme très classique a déjà été utilisé dans de nombreux jeux (dès MegaMan 5 sur NES) mais n'avait jamais été exploité à ce point.

Amnesia: The Dark Descent

Amnesia: The Dark Descent est un jeu qui fait peur. Littéralement.

Amnesia se veut comme une expérience, commme une histoire, plus que comme un jeu. Et en effet, c'est uniquement en se plongeant dedans qu'on en profite vraiment. J'ai donc fait comme le jeu le conseille, et j'y ai joué la nuit, tout seul, dans le noir, avec le casque sur les oreilles, sans trop pousser la luminosité de mon écran quand j'avais l'impression de ne pas voir assez. Ça fait partie du jeu. Imaginez...

Colourshift

Colourshift est un jeu simple, relaxant et coloré.

Le jeu présente une grille de tuyaux de formes diverses, que vous ne pouvez que faire tourner. Certaines cases sont des sources de lumière colorée, d'autres des lampes à allumer de la bonne couleur. À vous de réorienter correctement les tuyaux afin d'allumer chaque lampe avec la bonne couleur.

Un grand niveau partiellement résolu

Du fait de la limitation (chaque pièce n'a que quatre orientations possibles ; deux pour les pièces symétriques), on tombe assez vite sur la solution, et les premiers niveaux paraissent vraiment trop facile. Le jeu ne devient vraiment sympathique qu'à partir du moment où les niveaux deviennent vraiment grands, que les réseaux de couleurs entremêlés prennent des proportions dantesques. Et même si le jeu reste facile, on prend plaisir à voir les réseaux se dessiner, les couleurs changer, des motifs prendre forme.

Bref, c'est beau et reposant. Vous pouvez y jouer ici.

SpaceChem

On ne le dira jamais assez : SpaceChem est un jeu génial.

Sorti en janvier, il a été développé par Zachtronics Industries, déjà connus pour d'autres jeux dans le genre (dont Infiniminer, le jeu qui a inspiré Minecraft). Son principe est extrêmement simple : au sein d'un réacteur ou d'une chaîne de réacteurs, vous devez programmer deux automates qui vont se charger de faire les opérations ou transformations requises. Chaque réacteur, tel une fonction, prend des molécules en entrée et produit d'autres molécules en sortie. Une image valant mieux qu'un long discours, voici une capture d'écran explicative qui détaille ce principe de base.

Cliquer pour voir l'image dans sa taille d'origine.

Et... c'est à peu près tout, même si dans certaines énigmes plus loin dans le jeu, quelques petites difficultés supplémentaires apparaissent.

Ce jeu est avant tout un jeu de programmation, qui titillera les neurones des développeurs d'entre vous. Ce qui en fait la difficulté et l'intérêt est que, contrairement à ce que propose Robozzle (c.f. un futur billet ^^), votre programme n'est pas une suite d'instructions éthérées en marge de la grille du jeu : dans SpaceChem, vos instructions sont "physiquement" inscrites sur la grille, vous forçant à agencer vos solutions intelligemment.

J'apprécie beaucoup le fait qu'il n'y ait pas de solution parfaite et unique à chaque problème : comme votre performance est toujours mesurée selon trois critères différents et incompatibles, une solution est toujours un compromis entre différents aspects, qu'on a toujours envie d'optimiser.

Bref, ce jeu est génial. C'est peut-être le meilleur jeu du monde ; et ce n'est pas moi qui le dit, c'est Robin Walker. Oh, et comme c'est du .Net qui marche avec Mono, ça marche sur tous les OS. Bref, testez-le : une démo gratuite est disponible sur leur site. Vous pouvez l'acheter sur leur site ou sur Steam.

The I of It

Premier petit jeu que j'ai envie de vous présenter : the I of It.

Dans ce simple petit jeu concept, vous dirigez un 'I', que vous pouvez redimensionner à votre guise. Sans que le jeu ne soit très long, il exploite tour à tour les nombreuses possibilités qu'offre ce principe tout simple : vous accrocher à des corniches, appuyer sur des interrupteurs, jouer avec la gravité...

Le seul reproche qu'on peut lui faire, c'est d'être presque trop court : certaines des bonnes idées mériteraient d'être un peu plus développées.

Pour y jouer, c'est ici !